Enserré
entre le Ghana à l’ouest, le Burkina Faso au nord, le Bénin
à l’est, et le golfe du Guinée au sud, le Togo est situé entre
les 6° et 11° de latitude nord et les 0° et 2° de longitude
à l’est du méridien de GREENWICH. Il présente la forme d’un
corridor long de 650 km avec une base qui ne dépasse guère
60 km de bordure sur l’Atlantique.
D’une superficie de 56.790 km², son principal sommet est représenté
par le mont AGOU (Pic d’Agou) avec une altitude de 986 mètres.
Outre les plateaux d’Akposso et de l’Akébou, des montagnes
telles que l’Adélé, le Fazao et le Malfakassa que bordent
les collines de Bassar, les plaines de l’Oti et de la Kara,
constituent des attraits touristiques.
Le Togo est un pays de plaines, plutôt que de hautes montagnes
; le pays est cependant traversé du sud-ouest au nord-est
par une chaîne et de plateaux qui s’alternent, donnant ainsi
au pays une sorte d’armature.
Le climat togolais est tropical. Le pays subit l’influence
de la mousson du sud-ouest, vent océanique humide qui apporte
la pluie et celle de l’harmattan, vent sec, mi-froid, mi-chaud
qui engendre la sécheresse.
SITUATION
ET CLIMAT
Pour
une étendue de 56790 km² dont 26.300 km² sont à vocation agricole.
La majeure partie des sols du pays (59%) sont ferrugineux,
et tropicaux lessivés sur grande profondeur.
En
raison de son étirement en latitude, le Togo connaît deux
régimes climatiques. Au sud (région Maritime et des plateaux),
où règne un climat de type équatorial, on distingue deux saisons
pluvieuses et deux saisons sèches (la grande saison pluvieuse
va d’avril à juillet tandis que la petite dure de septembre
à octobre, et la pluviométrie annuelle est en moyenne de 800
à 1000 mm).
Au
nord, règne un climat caractérisé par une seule saison pluvieuse
allant de d’avril à octobre, et une seule sèche de novembre
à mars.
POPULATION
En
1999, la population togolaise était estimée à 4.512.000 habitants
et la population agricole estimée à 2.862.000 soit 69% à l’époque,
taux largement en baisse par rapport aux périodes antérieures
dénotant une forte urbanisation. Le taux moyen annuel de croissance
démographique était de 3.3 % entre 1988 et 1999. La densité
est en moyenne de 67 habitants/km², avec une forte concentration
dans les zones agricoles (193 habitants/km² en 1987).